En 2014, une nouvelle loi bancaire a définit les différents acteurs pouvant investir le paiement mobile. Suite à cette loi, une quinzaine d’établissements ont été agréés par Bank Al-Maghrib pour proposer des services de paiement mobile à moindre coût. Ces établissements pourraient aussi mandater des commerçants pour jouer le rôle d’agent de paiement auprès de leurs clients.
L’ensemble des acteurs du paiement mobile s’attendent à des transactions en petits montants avec une très grande volumétrie. Dans cette optique, une généralisation de l’usage devrait être accélérée suite à un taux d’équipement de 92% des personnes âgées de plus de 5 ans dont 73% en smartphones (chiffres de l’ANRT).
A terme, d’autres produits et services seront proposés par les acteurs de la micro-finance et la micro-assurance à travers les solutions de paiement mobile et auront davantage d’impact en accompagnant les projets professionnels et personnels des utilisateurs.
In fine, le succès du paiement mobile est conditionné par la puissance du marketing et de la communication, la souplesse de la réglementation ainsi que les codes du digital en mobilité.
Article paru le 06 Novembre 2019 sur Lavieeco.com