Le Wali de Bank Al Maghrib a exprimé son agacement lors de son dernier point de presse trimestriel, le 22 septembre, concernant le retard accumulé dans le déploiement des solutions de paiement mobile dans le royaume et devant l’absence des incitatives fiscales pour les commerçants.
Outre son rôle dans l’inclusion financière, le décollage du paiement mobile contribuera à la réduction de l’utilisation du cash, dont la gestion coûte 7 milliards de dirhams annuellement, selon les statistiques de Bank Al Maghrib.
Des clients potentiels mais peu de terminaux
Deux années après son lancement officiel et l’octroi des agréments aux entreprises, le paiement mobile, n’a en effet pas rencontré l’ascension fulgurante sur laquelle comptaient les opérateurs, qui avançaient des objectifs de 6 millions de clients et d’1,3 milliard de transactions par an à l’horizon 2024.
Article paru le 29 Septembre 2020 sur JeuneAfrique.com